Attentat contre la Sacristie

Aimée avait pris place dans la file de soldats qui se relayaient à porter les seaux. Ils s'encourageaient les uns les autres par de grands cris.

Hardis les gars ! Courage ! Tenons bon !

La fumée âcre de l'incendie lui remplissait les poumons et la faisait tousser, lui piquait les yeux, la chaleur était perceptible. Certains soldats avaient d'ailleurs tombé la veste malgré la fraîcheur de la nuit. Leur musculature aurait certainement ravi l'œil de la novice en temps normal mais elle n'avait pas la tête à cela actuellement.

Certains murmuraient, grognaient : Mais qui donc avait pu faire cela !

La suie qui leur retombait dessus les couvrait d'une poussière noirâtre. De temps à autre, on entendait des craquements qui laissaient présager le pire. Une lourde poutre céda brusquement et son effondrement sur le sol de la chapelle fit rejaillir vers le ciel une gerbe d'étincelles qui firent reculer les soldats les plus aguerris. L'une d'elle retomba dans le dos de l'uniforme d'Aimée qui ne s'en rendit pas compte de suite. Le tissu commençait à prendre feu...

Galopin continua ses effort pour éteindre ce feu, la lutte contre ce feu dur a géré, mais Galopin ne peux s'empêcher de ce demander qui a bien pus causer cette acte infâme envers l'église.

contador bienvenu , mais au cas ou tu ne l'aurais pas vue on est au travail depuis un moment.

Je suis de retour dans la garnison, ma mission en cour me prend tout mon temps.... le tocsin??? que se passe t il encore dans la caserne... en passant les portes nords j'appercois une lueur rouge du cote de la chapelle, j'y cour puis decouvre avec horreur l'edifice en flamme.
Les soldats combattent l'incendie, tous le monde cours dans tous les sens.... que faire.

Au rapport, ou a t on besoin de moi????

Avant d'accomplir l'oeuvre du très Haut,Lysimaque avait pris soin de placarder sur un chêne non loin de la Chapelle l'intitulé qui allait suivre:

Soldats de Savoie

Tremblez devant mon nom comme vos pères ont tremblés devant celui du mien: je suis Lysimaque d'Heraklion,fils de Metalichrist d'Heraklion...aventurier sans scrupules pour les uns,mais Martyre aux yeux d'autres.
Sachez soldats que mon Père ne fut pas qu'un Lion de Juda: il fut aussi un grand ami de plusieurs nobles et politiciens de renommée qui ont jadis tenus les rennes de ce Duché,et participa lui même dans l'ombre, à assurer votre propre sécurité...bien que cela puisses vous paraitre paradoxal.
Sachez Soldats que votre Duché et votre Gouvernement ne sont blancs comme neige et ont au moins autant de choses à se reprocher que les crimes qu'on impute à certains criminels,croyez en l'expérience du fils de celui qui eut accès à bon nombre de dossiers sensibles au sein de l'Empire.
Mon acte en brulant cette chapelle avait deux buts:
*Conforter mes détracteurs ne voyant en moi qu'un fanatique exalté
*Faire connaitre aux Savoyards la politique passée de leur gouvernement,leur donner tous les éléments en main pour qu'ils puissent d'eux même se forger une opinion,et cesser enfin de vivre à la botte de dirigeants pensant à leur place.

L'Heure est au Renouveau qui passera par la purification de bon nombre de domaines,autant politiques qu'idéologiques.
Soyez assurés qu'une lutte nouvelle s'engage et que je la mènerai jusqu'à son aboutissement final.

Chaque Savoyard est libre de me contacter
P.S= Les espions ne sont évidemment pas la bienvenue,croyez vous que le fils de Metalichrist, disposant d'un des réseaux de renseignement les plus sophistiqués au monde ne saura pas distinguer du premier coup d'oeil la Taupe de l'honnête homme?

Couvert de sueur et de cendre, Kephas était l'un de ceux qui avait retirer sa chemise qui lui collait trop à la peau et entravait ses mouvements, le temps était compter malgré les flammes qui diminuaient, il suffisait d'une étincelle après tout pour que tout reprenne et que le feu s'élève jusqu'au ciel. Naurestel lui avait laisser sa place un moment, le jeune homme s'activait, prenant les seau pleins qu'on lui apportait pour les jeter là ou les flammes étaient les plus hautes et léchait les poutres du plafond.

Ce ne fut pas long qu'une d'entre elle s'éffondra dans une gerbe de flammes et d'étincelle, crépitant furieusement. la ligne des arroseurs recula, mais Kephas ne fut sois pas assez rapide pour se mettre hors de porter ou tout simplement pas aller loin, pour éviter les débris enflammés. La peau brulée à quelque endroit sur le dos et le torse, il siffla de douleur entre ses dents puis repris le seau plein qu'il avait faillit renverser dans sa chute et le jeta sur les flammes les plus près qui menaçaient de s'en prendre aux arbres autour.

Momo, qui sortait d'une trop longue réflexion, entendait l'agitation, les cloches, ...
Que pouvait'il bien se passer ? Les moultes questions qui lui pourissaient l'esprit, patienteront encore un peu ... Sa curiosité fût 'elle, qu'il se pencha par dessus le mur de ronde. le spectacle n'était pas beau à voir, trois groupes de soldat qui s'étaient unis, pour faire une chaine humaine, gradé, novice, Connétable et même capitaine, tous mélangés. Mais que faisaient'ils ?

Encore une nouvelle idée du Capitaine pour souder et renforcer la cohésion de ses Sodats. Un nouvel exercice ... Quelle bonne idée ! Puis, levant les yeux, une colonne de fumée s'élevait dans le jour naissant. Mais ça semble venir de la chapelle ! Un incendie à la caserne ?
Momo se précipita donc, rejoindre les combattants du feu.
Une pensée lui passa par la tête, tendis qui descendait quatre à quatre les marches de pierres, qui liés le mur d'enceintes des rondes, et la cours avec les batiments de la caserne. Effectivement, la veille, il avait apperçut distinctement, un personnage ... qu'il 'avait jamais vu auparavant. Momo n'y avait prété qu'une semi-attention, plus occupait à surveiller l'extérieur de la caserne, que l'intérieurs.

Une fois arrivé, sur le lieu, il se précipita devant son Capitaine.

Mon Capitaine, mes respects. Comment puis je me rendre utile ?

Mais sans attendre, empoigna un des seaux qui gisaient au sol, et alla rejoindre un groupe, où un maillon de plus ne serait pas de trop.

Chartres ne s'en laissait pas compter... installée au milieu de la chaîne humaine, elle attrapait les seaux et les repassait au suivant... bon là au moins les jambes étaient quelque peu au repos, ce qui n'était pas plus mal parce qu'avec toutes ces gardes, qu'elle ne comptait quasi plus d'ailleurs, et bé, maintenant au tour des bras, et hop ! pas de jaloux comme ça !

Galopin continua avec tout c'est vrai d'arme pour parvenir a éteindre l'incendie qu'un vil personnage avait allumé .Les flammes diminuant ,galopin se releva un peu pour souffler car la chaleur était intense .