Attentat contre le Baptistère

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Shae arpenta les couloirs qui menaient au baptistère d'un pas peu pressé et discret, scrutant ombres ambiantes et recoins du bâtiment de toute sa vigilance. Cela faisait déjà quelques minutes que la ruée de Naurestel et des autres soldats qui l'accompagnaient avait laissé place à un calme apparent, brisé par instant de quelques élucubrations et autres entrechoquements métalliques venant d'un peu plus loin...

Dénicher un assassin dans le calme et la concentration peut s'avérer plus aisé... Le jeune soldat continue à marcher en inspectant les environs, à en croire ce qui se dit près du baptistère pour résonner jusqu'à lui, la menace est plus loin devant... Bien que rien n'assure que l'assassin est seul, et vu l'empressement des troupes à rejoindre la scène du crime, il reste possible qu'une autre menace ait pu leur échapper...

Finalement Shae rejoint la petite assemblée de ses frères et sœurs d'armes, son attention immédiatement harponnée par un inconnu et sa lame collée presque amoureusement à la gorge d'une Novice... Le Chambérien se glisse calmement et furtivement dans les ténèbres environnantes, empoignant fermement son bâton pour observer la suite des événements, jetant de temps à autre un œil attentif à ce qui pouvait se tramer au plus près de lui...

Sujet: Re: Attentat contre le Baptistère Mer 31 Mar 2010 - 21:35

Alors qu'il parlait stratégie avec les autres soldats présents, l'homme noir était sortit de sa planque et c'était jeté sur la novice Aimée, la menaçant maintenant avec son arme.
Devoir ainsi que les autres hommes d'armes n'avaient pas eu le temps de réagir, maintenant quelqu'un était encore en danger.
Un cercle se forma alors autour de l'agresseur, aucun sortie ne lui était possible, il était perdu. Il agissait comme un lache, encore une fois il menaçait une personne sans défense.
Devoir le regarda d'un regard noir, la lame en avant

Qu'est ce que tu veux ? Pourquoi faire tout ça, tu es perdu. Dépose tes armes et aucun mal ne te sera fait...

Invité

Silence le gueux!
Ramenez moi le Connétable ainsi que vos gradés pour écouter ce que j'ai à dire!

Sujet: Re: Attentat contre le Baptistère Mer 31 Mar 2010 - 22:50

Devoir sourit et ne bougea pas, de toute façon le connétable était parmis les hommes.
Il continua de regarder l'homme en attendant les instructions

Sujet: Re: Attentat contre le Baptistère Mer 31 Mar 2010 - 23:35

La jeune femme sans se démonter, n'attendit pas les ordres de son Seigneur. Le lion de Judas voulait voir le Connétable ainsi que les gradés de la caserne. N'oubliant rien de ses nombreux entrainement militaires, la jeune femme s'avança de quelques pas et le regard fier resta dans une garde parfaite. Elle était prête. Elle ne sourit point et c'est le plus sérieusement du monde qu'elle parla.

- Je suis Naurestel de Belley, le Connétable de Savoie! Parle immédiatement lion de judas!

[HRP modération: Pour les biens du rp, il est strictement interdit de blesser gravement ou de tuer le personnage d'un joueur sans l'accord du joueur. Donc Aimerdesanges peut être sous l'emprise de Jacob, mais NE peut PAS être tuée sans son approbation! Merci de respecter les règles.]

Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 07/03/2010

Jacob a écrit:: Saisissant cette occasion,Jacob se saisit de la malheureuse et la menaça de son arme avant de grogner en direction des gardes:
N'vous approchez point d'moi,ou je rallonge le sourire de la donzelle!

Aimée se sentit happée et n'eut même pas le temps de laisser échapper un cri. Un bras puissant la retenait et la pointe d'une arme lui frôlait la nuque. Son coeur se mit à battre plus vite et le temps sembla s'arrêter. Elle réfléchit très vite mais que pouvait-elle faire, elle n'avait ni la force, ni l'agilité pour combattre ce mécréant.

A ses paroles, les gardes furent alertés. Ils se tournèrent vers eux et Aimée sentit la poigne se refermer un peu plus sur elle. Elle poussa un léger cri à peine audible.

Puis la voix de son agresseur résonna à nouveau :

Citation :: Silence le gueux! Ramenez moi le Connétable ainsi que vos
gradés pour écouter ce que j'ai à dire!

Aimée se força à respirer pour rester calme et ne pas perdre le contrôle d'elle-même si la vigilance du brigand se relâchait mais c'était peine perdue ...

[HRP trop de HRP tue le RP, vous inquiétez pas tout est ok!]

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Lui était prêt à partir à l'assaut déniché l'assassin glissé parmi eux mais on lui refusa. Pourquoi toujours se compliquer la vie, décidément les voix du seigneur était vraiment impenetrable... C'est donc curieusement qu'il sorti du baptistére pour y retourner un peu plus tard avec la fameuse garde noire qu'il ne connaissait pas. Décidément cette retraite avait trop durer...
Mais baste il devait maintenant se concentré sur sa proie qui les attendait seul et d'un air..serein? Tout cela perturba Jean-Baptiste qui ne put réagir quand une jeune novice fut prise en otage. Ca c'était vraiment moche comme tactique, à croire que personne n'avait compris comment il fallait faire pour être écouter...Une situation comme celle la se finissait souvent dans le sang et ce n'était pas pour lui déplaire. Mais il fallait d'abord parler les gradés histoire de crée une opportunité...

Cedrik avait demandé aux soldats d'attendre. Une jeune novice n'avait pas écouté ces ordres. Il soupira et prit la parole.

-Homme de peu de foi, prends moi à la place de cette jeune femme. Tu n'as rien à gagner à la tuer. Tu semble avoir des griefs à mon propos. Echange sa place contre la mienne si tu veux agir de manière cohérente.

Cedrik déposa sa hache à ses pieds et s'avança vers l'homme qui semblait très nerveux.

Myckaël attendait, mais il sentait que ceci allait mal tourner. Il glissa discretement quelque mot au contenable Naurestel.

Mon contenable ne serait-il point judicieux d'ammmener les archets de façon à pouvoir le neutraliser au cas ou?

Invité

Voyant qu'il avait réussi à capter l'attention de tous les soldats,Jacob s'adressa à eux en ces termes:

Ecoutez la parole de Lysimaque d'Heraklion qui est revenu pour purger le Duché des maîtres Hérétiques:
Craignez pour vos âmes car vos corps seront livrés aux flammes,
Craignez pour vos vies car vos terres seront dévastées par nos armées,
Craignez pour vos nuits car l'ombre de Lysimaque planera au dessus de vos lits,
Craignez pour vos femmes et enfants qui subiront son courroux en votre absence,
Craignez pour votre Salut,car il est l'instrument et le Fléau du Très Haut en rémission de vos péchés,
Craignez pour votre Sécurité car dès à présent et jusqu'à la fin des Temps le doute s'est emparé de vos coeurs,

Car les Nôtres ont infiltrés votre Caserne et se sont faits vos amis
Car dorénavant la confiance ne sera plus de mise entre vous
Car la suspicion sera votre lot quotidien
Car dorénavant les murs ont des oreilles ici lieu
Car nous connaissons vos moindres faits et gestes...

Sur ce,Jacob frappa au ventre avec sa dague la jeune Novice qu'il avait prit en otage et,sans se soucier si celle ci était passé de vie à trépas,il rapprocha sa lame de sa propre gorge et tout en dévisageant le Connétable,il tint ces mots:

Votre aide fut grandement appréciée
j'ai été chargé de vous dire que nous considérons votre dette comme absoute,à vous de vous démener avec les autorités savoyardes à présent!

Dies iræ, dies illa,Solvet sæclum in favilla
Un bref mouvement du bras trancha net la gorge de Jacob qui s'écroula au sol,mort.

Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 07/03/2010

Aimée toujours retenue étroitement, avait senti le souffle de son agresseur dans son cou à chacune de ses paroles, elle tremblait de tous ses membres. Quand la dague vivement passa de son cou pour aller se planter dans son ventre, elle se plia en deux sous la douleur et chuta lourdement sur le sol. Une tache de sang rouge vif macula rapidement son uniforme. Prise de tremblements, elle sentit ses forces lui échapper et ses beaux yeux verts prirent une teinte grise et se révulsèrent. Secouée de soubresauts, elle gisait à présent à côté du corps de son agresseur qui venait de se donner la mort, la dague toujours plantée en elle.

Ses pensées se brouillèrent et le souffle qui la maintenait en vie s'amenuisait à chaque minute ...

Myckaël surpris de la scène courra vers aimée, vit sa blessure, mais elle n'était pas morte et cria

Infirmière on a une blessée

Il retira la dague doucement mot du corps d'aimée et banda rapidement la blessure avec une partie de la nappe de l'hôtel.

La jeune femme choquée réagit au quart de tour, elle laissa tombé son épée sans plus se soucier de quoi que ce soit, son esprit d'infirmière venait de prendre le dessus. Qui plus est, l'homme qui s'en était pris au Baptistère venait de mourrir pour un homme qui versait le sang des innocents. Elle courrut pour atteindre Aimée se jeta à genoux et regarda brièvement myckilem en appliquant une légère pression sur la blessure du novice. Il ne l'avait pas ratée, mais elle respirait encore.

- Myckilem, cours à l'infirmerie me chercher compresses, eaux, sauge et Jusquiam noire. Nous ne pourrons pas déplacer Aimer tout de suite...

Elle espéra seulement que ce dernier l'écoute. Pendant ce temps elle garda la pression d'une main et de l'autre elle chercha le pouls de la blesser. Il était faible. Maudissant intérieurement les Lions qui avaient décidé de s'en prendre à la Savoie, elle déchira un pan de sa chemise et l'ajouta à la compresse que myckilem avait fait. Elle s'imbibait rapidement de sang.

Invité

Ayant réagit aussi vite que son compatriote, Kephas s'était également retrouver près de la jeune novice qui avait été poignardée. Le corps de l'homme qui l'avait pris en otage gisait pas loin derrière eux, la gorge tranché. Ainsi, il s'était suicider...il avait préféré mourir plutôt que d'être pris par les force savoyarde, ce qui d'un certain coté démontrait une incroyable croyance et une profonde conviction en tout ce qui touchait ce fils de lion. Dommage qu'il n'est pas été du bon coté, un homme avec une telle force de caractère et ce coté "mourir pour la patrie" en aurait fait un soldat formidable mais ce n'était pas le cas, c'était un lion, un lion qui venait de sacagé le baptistère, qui avait attaquer un pauvre malheureux, avait tenter d'attenter a la vie du seigneur Cedrik et avait poignarder une des leurs...en plus d'être le complice de celui qui avait mit le feu à la chapelle..

Ça fesait beaucoup...Kephas n'eut aucune pitier pour lui mais fesant tout de même preuve de ce respect qu'on a à l'égard des morts, enemi ou allier, il ne posa aucun geste regrettable. Cet homme s'en était pris a une femme innocente, avait tuer un homme innocent...il eut un haut le coeur, comment pouvait-on être monstrueux a se point?
Bien vite, sa soeur les avait rejoint, envoyant Myckilem chercher ce qu'il fallait à l'infirmerie, Kephas avait regarder l'homme courir à toute jambe, puis avait jeter un regard circulaire sur les alentours pour s'assurer qu'un autre de cette espèce ne viendrait pas les prendre à revers. Puis son attention se reporta sur sa soeur et Aimer qui perdait beaucoup trop de sang.

-Je peux faire quelque chose pour t'aider Nau?

Déja le jeune homme avait posé la tête de la novice sur ses genoux, n'ayant rien à porté qui puisse lui servir d'oreiller de fortune.

La jeune femme qui s'évertuait à arrêter l'hémorragie n'avait même pas remarquer que son frère s'était glissé à ses cotés. Mais elle ne sursauta pas quand ce dernier lui adressa la parole. Elle leva sur lui un regard inquiet, son esprit défilant à toute allure. Elle devait agir rapidement, l'attente était son pire ennemis.

- Tu ne peux malheureusement pas faire grand chose, Keph, ne fais que t'assurer que sa tête soit sur élevée et qu'il n'y ait pas de sang dans sa bouche. Il ne faudrait pas qu'elle s'étouffe. Tu vois la nappe, même si c'est la propriété de la chapelle , découpes-moi en plusieurs compresses de bonne tailles. Je ne peux pas gardes sur elle des compresses trop imbibés. On risque l'infection...

Elle savait pertinnement que son frère l'écouterait, elle n'avait aucune inquiétude sur ce point. Mais elle devait se concentrée sur cette pauvre jeune femme qui n'avait pas demandé à connaitre cela en s'engageant dans les rangs. Une pointe de culpabilité lui traversa le coeur.

Invité

Lisant l'inquiétude dans les yeux de sa petite soeur, le jeune homme posa sa mains un instant sur son épaule pour lui monter qu'elle avait tout son soutient et qu'il croyait en elle, elle arriverias à la sauver. Pendant un instant, il s'imagina comme il aurait réagit si sa soeur elle-même se serait retrouver à la place d'Aimer...il n'aurait su comment réagir et sans doute même serait-il parti dans un excès de rage et de douleur à la poursuite de ces maudit juda pour les passer au fil de l'épée les uns après les autres.

-Elle s'en sortira, ne doute pas de tes capacités. Micki sera là bientôt

Il chasse ses noires pensées en secouant vigoureusement la tête, puis écouta attentivement les paroles de Naurestel. Il acquiessa d'un vif mouvement de tête et attrappa la nappe qu'il déchira plus qu'il ne découpa, de grossières compresse a l'aide de ses dents, qu'il empila près de sa soeur à mesure qu'elle se détachait du grand tissu blanc. S'agissait-il là de profaner d'une quelconque manière, un bien sacré de l'église? peut-être..mais la vie d'une jeune novice devait être épargner. Le jeune homme se promit de faire son repentir une fois que cette histoire serait régler et Aimer hors de danger.

Myck reviens au pas de course avec le matérielle que Naurestel avait demandé.

J'espère qu'il n'est pas trop tard.

Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 07/03/2010

Une lueur blanche l'attirait, douce et tiède ... Aimée marchait vers elle à petit pas. Non, elle ne marchait pas, elle glissait plutôt vers les limbes. Plus rien ne semblait l'atteindre, des bruits, des bribes de mots dont elle ne comprenait pas le sens.

blessée ... compresse ...

des voix ... mais de qui, d'où ... ? Puis un souvenir, violent, des paroles dures qui résonnent.

Craignez pour vos vies ... infiltrés votre Caserne ...

Caserne ? Aimée lâcha la lumière blanche des yeux et se retourna. Les souvenirs lui tombèrent alors dessus l'un après l'autre. L'incendie, le baptistère pillé ... son agression ... elle voulut parler, ouvrir les yeux mais elle était trop faible et ne parvint qu'à remuer à peine les lèvres.

Puis la douleur l'assaillit, les voix se firent plus précises, elle était entourée, soignée, elle allait s'accrocher !

Devoir regardait la scéne, mais il ne pouvait rien faire. Il était seulement soldat et n'avait aucune connaissance médicale. Il s'approcha alors du lion mort et entreprit de le fouiller, peut etre avait il des lettres sur lui ou autres choses qui pourraient donner des noms de d'autres lions. Mais bon, il s'avait qu'il allait mourir et Devoir ne se faisait pas trop d'espoir à trouver quelque chose. Il fouilla néanmoins le corps pendant 5 minutes et ne trouva rien.
Devoir se releva alors, regarda le meurtrier et cracha non loin de son visage

Creve en enfer

Puis il partit voir Naurestel qui soignait Aimée. La pauvre novice, elle été là depuis quelques semaines et elle avait déjà beaucoup subi. Devoir se souvient que c'était grace à elle que l'alerte fut donnée quand le feu attaquait la chapelle, et maintenant elle était là, entre la vie et la mort à cause d'un autre lion...

Je vais chercher un chariot, au moins dès qu'elle sera transportable on pourra l'emmener à l'infirmerie.

Puis il partit en courant chercher le chariot qui peu de temps avant avit servi à transporter l'autre victime de ce fou...

Contador assista à cet ignoble scène ... Sans rien pouvoir faire !!! L'épée à la main il s'approcha du corps du lion où son ancien frère d'arme Devoir était déjà présent ...

Il ronchonna quelques choses d'incompréhensible dans sa barbe. Puis partie avec le soldat Devoir chercher un chariot...

La jeune femme s'évertuait toujours sur la pauvre novice qui gisait devant elle. Elle fut contente de constater que le soldat Myckilem l'avait écouter et elle s'afféra rapidement, dans le sceau d'eau elle jeta quelques feuilles de sauges et de jusquiam noire qui aiderait à la guérison, mais aussi apaiserait les douleurs de la jeune femme. Lorsque l'eau pris l'odeur des herbes elle plongea des étoffes neuves dedans et en fit une compresse rapide et bien dimensionner, recouvrant l'entièreté de la blessure. Puis elle rapprocha les bandelettes faites par son frère.

- Myckilem, kephas, j'ai besoin de vous, de votre force et surtout de votre délicatesse à tout les deux. nous allons bander solidement la blessure et je ne peux passer le bandage sans risquer d'agraver l'hémorragie, enfin si je le fait seule. C'est pourquoi vous allez m'aider.

Elle les regarda tour à tour, elle n'entendait pas qu'on discute ce qu'elle demandait.

- Kephas s'occupera de sa tête et de ses épaules, Myckilem de son dos, en aucun cas vous devez discuter ce que je vous demande. Kephas, si du sang envahi sa bouche il faut me prévenir immédiatement. Elle risque de s'étouffer sinon. Placez-vous et nous commencerons lorsque vous serrez à l'aise dans votre position, ça peut s'avérer long et délicat.

Très bien mon capitaine.

Puis il se mit dans la position demandée.

Nombre de messages : 521 Date d'inscription : 07/03/2010

Les manipulations pour son pansement provoquèrent une très vive douleur dans le ventre d'Aimée malgré toute la douceur déployée autour d'elle. Instinctivement, son corps réagit et elle eut un soubresaut, ouvrit les yeux une seconde, inspira mais quelque chose obstrua sa gorge. Elle toussota, crachota et un mince filet de sang lui dégoulina au coin de la bouche. Ses yeux se refermèrent et elle perdit à nouveau connaissance.

Invité

Kephas n'avait pas perdu de temps pour se positionner là ou l'avait demander sa soeur, il savait que la vie de la jeune femme reposait entre leur main à tout les trois.

Ainsi, il ne quitta pas Aimer des yeux, suveillant le moindre signe de vie, le moindre tremblement qui la secouerait. Et ce ne fut pas bien long qu'il vit ses lèvres bouger, ses yeux s'ouvrirent et elle toussa...

-Nau! Elle a ouvert les yeux, craché un peu de sang et a reperdu conscience

La jeune femme jura entre ses dents à la mention du sang. Elle devait donc adapter très rapidement sa tactique.

- Myckilem, Kephas, à trois nous devrons retourner rapidement et doucement Aimer sur le coté. Si elle tousse à nouveau, elle ne s'étouffera plus. Un...deux... Trois!

Aidant ses compagnons, elle souleva le corps d'aimer doucement et appuyant bien sur la compresse, elle fit pivoter le corps sur le coté. Elle décida alors de ne plus attendre pour commencer le bandage. Un autre soldat était partie chercher une charette. L'infirmerie restait un endroit plus approprié à la pratique de la médecine. Elle attrapa une première bandelette et ajouta une extrémité à la compresse.

- Nous allons faire le bandage. Je veux que vous vous teniez prêts car le temps joue contre nous. Chaque seconde est maintenant très précieuse et nous ne pouvons plus les gaspiller. Attention, soulevez la doucement maintenant!

Avec la dextérité qu'elle avait acquise avec la pratique, elle pratiqua un bandage serrer autour de l'abdomen d'aimer. Elle s'arrangea pour que ce dernier continue de maintenir la pression sur la blessure tout en tenant en place. Quand elle termina l'opération elle fit signe de déposer la blessée sur le sol. Déjà elle vérifiait son pouls.

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